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SUD Renault Trucks
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C’est un projet qui consiste à créer une entité indépendante et dédiée au Médium Duty.

Les cabines Heavy Duty resteraient conçues par GTO, mais resteraient produites par la BU EMD, puis transférée à l’usine GTO de Bourg-en-Bresse pour être monté sur châssis.

GTO deviendrait alors le client de la BU EMD avec la revente des cabines à GTO au coût de production.

L’ensemble des activités qui dépendent du directeur de l’usine de Blainville sur orne ainsi que le poste lui-même sera rattaché à la direction de la BU EMD

L’ensemble des postes reste basé à Blainville sur orne sauf l’emboutissage qui reste basé à Lyon.

 

Dans cette nouvelle entité il y aura :

 

Concernant la direction Business Office, le rattachement des postes des entités GTO fonctions support centrales GTT, Vehicle Engineering, les activités et méthodes de travail ainsi que le travail resteraient inchangés. Il n’y aurait aucun changement sur les qualifications acquises. Les salariés concernés changeraient de manager la hiérarchique tout en gardant leurs missions. Les postes de travail resteraient localisés sur l’établissement de Lyon, cependant certains salariés pourraient avoir de nouveaux interlocuteurs et interfaces.

S’agissant de la direction Technology, le rattachement des postes des entités GTO, usine de Blainville sur orne et GTT Vehicle Engineering, Complete Vehicles et Technology Produit Projets, les activités et méthodes de travail, ainsi que le lieu de travail resteraient inchangés. Il n’y aurait aucun changement sur les qualifications acquises. Les salariés concernés changeraient de manager hiérarchique tout en gardant leurs missions. Les postes de travail resteraient localisés sur le site de leur établissement d’appartenance. Cependant certains salariés pourraient avoir de nouveaux interlocuteurs et interfaces.

Pour la direction Opérations, le rattachement à la BU EMD des salariés de la direction Opérations de l’usine de Blainville sur Orne et des salariés actuellement rattachés à des fonctions centrales (GTO EBM Qualité et Ingénierie, GTO EBM Logistique et GTO Fabrications Internationales), leurs missions, lieu de travail, qualifications et rémunérations seraient inchangées.

Il y a 1 poste de préparateur technique cabine HD, 2 postes du service préparation technique France, 1 poste de MSM garnissage Cabine, 1 poste de coordinateur usine internationale et 2 postes de SRM qui seraient hiérarchiquement rattachés à la BU EMD, mais conserverait un lien fonctionnel avec leur secteur d’origine.

 

Pour Sud Solidaires, même si à première vue cela ne change rien globalement sur le site de Blainville sur Orne, il reste quand même certaines interrogations sur le bien-fondé de la volonté du groupe Volvo à faire de Blainville sur Orne une entité à part.

Une chose est sûr, c’est que le groupe à bien quelque chose derrière la tête pour réaliser une telle modification au sein de Renault Trucks. Il faut bien retenir que le but premier est de gagner de la marge sur les cabines Médium Duty et pour cela il faut trouver des solutions rapides. Les coûts de main-d’œuvre directs ne seraient-ils pas dans le collimateur ? La nouvelle entité BU EMD ne servira-t-elle pas à déterminer où il faut frapper ?

Pour Sud Solidaires, le risque est réel et dans un document nous retrouvons des informations concernant la décision en octobre 2019 de lancer le « Lean Cost Base » qui permet de réduire de façon structurelle la base de coût annuelle de Renault Trucks de 10%. Un programme qui devrait permettre de dégager 400 Millions d’Euros par an à l’horizon 2022.

Sud Solidaires remarque une seule chose, c’est qu’il n’y a jamais assez de gain sur la productivité et que chaque année, la direction centrale cherche à encore et encore gagner sur les coûts de productivité et très certainement sous la pression du groupe Volvo.

Un CSEC et un CSE a eu lieu aujourd’hui sur une réorganisation au sein de Renault Trucks SAS.

Cette réorganisation concerne les Medium Duty dont la rentabilité est inférieure à ce que souhaite le groupe Volvo.

Afin d’emmener le Medium Duty vers le succès et dans les objectifs du « Target image », le groupe Volvo a décidé de créer une nouvelle entité (Business Units) qui se nomme « Européan Medium Duty ».

Cette entité fait sortir le site de Blainville sur Orne de GTO pour devenir une petite entité à part.

Sur le site de Blainville, le HD (P2683) reste quand même dans le périmètre de cette nouvelle entité malgré que l’hypothèse de retirer le HD a été réfléchie par le groupe Volvo.

Il y aura une équipe GTT dédié à Blainville pour cette nouvelle entité. Il y aura aussi des changements de rattachement dans GTT. Nous n’avons pas encore les détails de comment sera organisé tout ça, mais nous aurons plus d’information sur septembre lors des réunions de CSSCT sur ce sujet.

Les équipes support comme VGRE et GTP restent dans leur entité à Blainville sur Orne.

Le but est que cette nouvelle entité ait une responsabilité financière indépendante qui permettra de voir ce qui est rentable où pas et permettra de regarder ce qui peut être sous-traité à moins cher pour gagner sur le prix de fabrication.

Vos élus Sud Solidaires vous tiendront informé des suites de cette réorganisation une fois avoir eu plus de détail de comment ça va s’organiser dans les faits.

Rappelez-vous des masques de marque Dolphin qui avaient été achetés par Renault Trucks en Turquie. Sud Solidaires avait fait une vidéo pour démontrer le grand doute sur leur efficacité ( https://www.youtube.com/watch?v=jt5F1Y4DeAY ).

Par l’insistance des élus Sud Solidaires qui ont été suivi par d’autres organisations syndicales, la direction avait décidé de mettre ces masques en expertise et de les retirer pour mettre des masques chirurgicaux à la place, suivi des masques alternatifs. On vous passe les masques qu’on a eus entre-deux et qui étaient trop chaud et pas supportable sur les lignes de fabrication.

Lors d’un CSE à Blainville, les élus Sud avaient mis en doute le certificat qui certifie que les masques répondent à l’exigence par les normes en vigueur en mettant en garde la direction sur la circulation de faux certificats.

La direction centrale vient de nous donner les résultats de l’expertise et ils sont en parfaite adéquation avec nos doutes, car ils ne répondent pas à la norme EN 14683 avec une efficacité moyenne de 53% au lieu des 95% exigés.

Ce n’est pas tout, le certificat donné par le fournisseur est un faux. La société de certification affirme n’avoir jamais eu ces masques en leur possession et n’ont jamais délivré ce certificat.

Pour Sud Solidaires, c’est une bonne chose d’avoir pu écarter ces masques contrefaits de la circulation sur nos sites de fabrication et en espérant que la prochaine fois la direction soit bien attentive quand on leur emmène les résultats de notre enquête. En effet, Sud Solidaires avait remonté la filière jusqu’à le fabricant et mis en évidence les anomalies que comportait le certificat. La direction c’était limite moquée de nous pendant la réunion de CSE.

C’est quand même 118 000 masques contrefaits que Renault Trucks a payé et en moment de crise où la trésorerie est mise à mal. La direction regarde au niveau juridique ce qu’elle peut faire pour essayer de se faire indemniser par le fournisseur.

 

Les représentants du personnel ont eu une réunion de négociation pour discuter à la base de la prolongation de l’accord actuel sur l’activité partielle qui se termine au 3 juillet 2020.

La direction a annoncé dès le début de la réunion qu’elle souhaitait négocier un nouvel accord sur l’activité partielle.

La proposition de la direction sur la rémunération pendant le chômage partiel a été de laisser les ouvriers/ATAM à 92% avec prise en charge de l’entreprise sur la partie de 84% à 92% et de remettre les cadres à 100% en leur faisant bénéficier de leur convention.

Sur la durée de l’accord, la direction proposait jusqu’au 31 août 2020, mais Sud Solidaires a demandé à ce que ce soit jusqu’à fin décembre2020 pour garantir au moins jusqu’à la fin de l’année. La direction a fini par accepter jusqu’au 30 septembre 2020. Sud Solidaires a maintenu et insisté sur sa demande, ce qui a amené la direction à accepter de réfléchir et d’en reparler à la prochaine réunion.

La prochaine réunion sera le 29 juin 2020. Vos élus SUD Solidaires vous informera des suites des négociations.

Point au 16 juin 2020:

Comme nous nous en doutions, il y aura bien des licenciements pour le plan d’économie du groupe Volvo et ça vient d’être confirmé aux organisations syndicales.

Avec une forte récession attendue en 2020 sur les commandes avec une reprise incertaine en 2021, le groupe VOLVO a décidé de lancer un plan de licenciement de plus de 4000 salariés dans le monde.

Au niveau France, cela concerne 463 licenciements CDI, dont :

Les postes supprimés concernent exclusivement des cadres et ATAM et ne concerne pas les postes d’ouvrier. Les établissements concernés sont Lyon et Bourg en Bresse.

La direction générale affirme avoir la volonté d’aller vers des départs non contraints et propose une rupture conventionnelle collective et aimerait pouvoir la négocier avec les organisations syndicales.

Les suppressions devraient pouvoir se faire par des départs volontaires, sur des mobilités internes et sur la ré-internalisation de certaines activités.

Les lancements de négociation avec les organisations syndicales commenceront la deuxième quinzaine de septembre 2020.

Les élus Sud Solidaires suivent ce dossier de prêt et vous informeront des suites à chaque étape de ce plan.

 


 

Martins Lundstedt, Président du Groupe Volvo, c’est prononcé jeudi dernier lors d’un direct sur l’intranet de l’entreprise. Les messages n’étaient pas clairs, car aucun détail n'a été révélé. Mais, ce qui est sûr, c’est que ce qui sort principalement de ce discours, c’est qu’il faut continuer dans la diminution des coûts et la flexibilité pour atteindre les objectifs fixés à 2030 malgré la crise sanitaire COVID-19. Par contre, aucune information sur comment il compte faire.

Nous venons tout juste de quitter un bureau de CSEC pour nous informer qu’il y aura un CSEC extraordinaire demain 16 juin 2020, à 12h00 en urgence pour une information sur les perspectives 2020/2021.

Le DRH, Thierry Fayette, n’a pas voulu donner plus de précisions pour aujourd’hui, mais une orientation sur des suppressions de postes est envisageable au vu du contexte actuel et des propos tenus par Martin Lundstedt.

Nous avons à ce jour que des convocations CSE et CSSCT sur le site de Lyon, ce qui pourrait laisser penser à des actions uniquement sur ce site.

Vos élus Sud Solidaires, vous informeront dans les meilleurs délais des projets du groupe Volvo pour Renault Trucks France dès que nous en aurons connaissance.

Comme vous le savez certainement, l’accord sur le chômage partiel en cours arrivera à échéance le 3 juillet 2020.

Nous avons eu la 2ème réunion sur le prolongement de cet accord jusqu’aux congés d’été où la direction générale semble jouer à l’escargot dans les échanges.

La seule proposition de la direction a été de remonter la rémunération des cadres en chômage partiel à hauteur de 96% au lieu des 92%. Pour les ouvriers et ATAM, la direction ne veut rien changer en les laissant à 92%.

Sud Solidaires a fait une proposition à la direction en demandant un passage à 95% pour tout le monde, que ce soit les ouvriers, ATAM ou cadres. La raison est simple, nous vivons la même crise avec les mêmes inconvénients.

Selon la direction, il n’y a pas de risque de chômage partiel dans les usines avant les congés, mais ce ne serait pas sécurisé pour après les congés où il pourrait y avoir des journées de chômage un jour de temps en temps.

Nous vous tiendrons au courant de la prochaine réunion et des éventuelles évolutions.

Un décret publié le 23 avril au Journal officiel apporte de nouvelles précisions pour les parents d'enfants en situation de handicap.

Élargissement aux parents d’enfants en situation de handicap

- Jusqu’à présent, les textes (décret du 31 janvier 2020 modifié notamment) prévoyaient que les salariés faisant l’objet d’une mesure d’isolement, d'éviction ou de maintien à domicile à la suite d’un risque d’exposition au coronavirus ainsi que ceux qui, étant parents, sont contraints de garder leurs enfants de moins de 16 ans en raison de la fermeture de l’établissement scolaire et de l’impossibilité de télétravailler, pouvaient bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire ouvrant droit à des indemnités journalières sans délai de carence et sans avoir à remplir la condition minimale d'affiliation (prévus à l'article L. 321-1 du code de sécurité sociale).

- Le site ameli.fr visait également les parents d’enfants en situation de handicap et pris en charge dans un établissement spécialisé, mais aucun texte légal ou réglementaire ne prévoyait de dispositions pour cette catégorie de personnes. Le décret du 21 avril 2020 remédie à cette lacune et élargit la possibilité de délivrance d’arrêt de travail dérogatoire aux parents d’enfant handicapé, quel que soit l’âge de l’enfant (même majeur). Aussi, ces derniers pourront bénéficier des IJSS, pour les arrêts ayant débuté à compter du 12 mars 2020, dès lors qu’ils se trouvent dans l’impossibilité de télétravailler.

A noter qu'il est envisagé par le projet de loi de finances rectificative pour 2020, qu'à compter du 1er mai 2020, les salariés en arrêt de travail lié au Covid-19 ne soient plus indemnisés au titre d'un arrêt maladie mais de l'activité partielle. L'ensemble des arrêts de travail devrait être concerné, quelle que soit la date du jour de l'arrêt de travail et pour toute la durée de la mesure d'isolement ou de maintien à domicile concernant le salarié ou son enfant. L'indemnité d'activité partielle ne sera pas cumulable avec les IJSS.

Infos du 28 avril 2020

Bourg-en-Bresse a repris le travail depuis aujourd’hui et leur direction leur a d’office équipé de masques de marque Dolphin Pharma LTD malgré qu’il y a un sérieux doute sur l’efficacité de ce type de masque. Un signalement a d’ailleurs été fait dans le registre de Danger Grave et Imminent, car la santé des salariés pourrait être compromise s’il s’avérait que ces masques étaient inefficaces au filtrage de postillons contenant le virus.

Ce matin se tenait le CSE de Blainville sur Orne sur la reprise de demain 29 avril et le sujet du masque a bien sûr été défendu dans la réunion par Sud Solidaires. La direction de Blainville a proposé de faire tester les masques par un organisme plus sûr et en France. Ils mettront à disposition les autres masques chirurgicaux jusqu’à épuisement, mais compte bien mettre en place les masques Dolphin Pharma LTD s’ils sont en rupture des autres masques.

Les élus Sud Solidaires ont voulu tester ces masques pour se faire leur propre avis et avec des preuves qui justifies notre inquiétude. Vous pourrez voir la vidéo de deux tests ci-dessous.

La direction a catégoriquement refusé de donner du temps de pause supplémentaires malgré le nombre de lavage de main, les contraintes sur les postes de travail et les conditions de travail qui vont certainement se détériorer si la chaleur arrive, puisque les ventilateurs et climatiseurs seront coupés.

Dans le CSE de Blainville ce matin, toutes les organisations syndicales ont voté contre la reprise au vu des contraintes et de l’impossibilité pour la direction de garantir la santé des salariés. La direction prend donc la responsabilité des conséquences qui pourraient en découler.

Vos élus Sud Solidaires seront à vos côtés sur le terrain, donc si vous avez des questions ou des remarques, n’hésitez pas à nous en faire part.

https://www.youtube.com/watch?v=jt5F1Y4DeAY&feature=youtu.be

Infos du 24 avril 2020:

Les masques de protection :

Les masques dits « alternatifs » sont arrivés sur les sites de production et quelle surprise de découvrir un type de masque qui nous interpelle quant à sa qualité et efficacité. En effet, très faible épaisseur et complètement transparent comme vous pourrez le constater sur la photo ci-dessous. Nous avons vraiment cru à une mauvaise blague quand on nous a présenté les masques, mais non c’est bien ceux-là qu’il faudra porter.

Absence pour garde d’enfant :

De la reprise de l’activité sur votre site jusqu’au 30 avril, les salariés qui doivent rester à domicile, devront en informer leur manager et c’est l’employeur qui enverra l’arrêt de travail.

À partir du 1er mai, suite aux décisions du gouvernement, les gardes d’enfants seront couvertes par du chômage partiel jusqu‘ à l’ouverture de l’école de l’enfant. La direction générale a confirmé que ces salariés bénéficieront bien de l’accord sur le chômage partiel et seront donc rémunérés à 92% du net hors primes de présence et de transport.

La sécurité sur les sites :

Sur les sites, plusieurs actions ont été mise en place, mais pour les élus SUD Solidaires, il n’est pas possible de garantir à 100% que le virus ne circulera pas dans les ateliers et bureaux.

Le fait d’imposer aux salariés autant de contraintes pourrait amener certains à d’autres problèmes, par exemple psychosociaux. La direction a même mis en place un numéro vert pour joindre la société Qualisocial où 22 psychologues répondront aux salariés 24h/24 et 7j/7. Le numéro est 0 800 942 368. Tout ce qui est dit reste confidentiel.

Si vous avez des symptômes (fièvre, courbatures, mal de tête, du mal à respirer …), vous ne devez pas vous rendre sur le site. Prévenez votre manager et consultez votre médecin.

 

N’hésitez pas à consulter vos élus SUD Solidaires si vous avez la moindre question. Nous serons présents à vos côtés lors de la reprise et ferons des points réguliers avec vous.

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Infos du 17 avril 2020:

La reprise sera « un gros bordel »

Les élus SUD Solidaires étaient convoqués dans une réunion pour avoir une vision sur les conditions de reprise de l’activité. Chers camarades, ça va être DUR DUR DUR …

Le premier jour, les salariés devront faire la queue pour se voir remettre des masques qui seront obligatoirement portés dans tout l’établissement. Si les masques prévus ne sont pas arrivés, les salariés auront des masques chirurgicaux. Nous venons de porter ce masque et nous constatons qu’il est difficile de respirer et que ça garde l’air chaud que nous rejetons en respirant. On est facilement incommodé et nous étions au repos, alors on imagine sur une ligne de fabrication. Les élus SUD Solidaires ont fait remarquer à la direction qu’ils espéraient que les masques prévus soient moins contraignants que ceux portés aujourd’hui. Dans tous les cas, les masques que la direction va mettre en place pour la majorité des salariés ne seront pas une barrière pour attraper le virus. Ces masques limitent juste la projection du virus sur sa portée (20 à 30 cm au lieu de 1 mètre).

Les distributeurs de café et sandwichs seront éteints et les fontaines à eau aussi. Du coup, il ne sera même pas possible d’avoir de l’eau chaude pour le café soluble. La direction refuse la demande que ce soit l’entreprise qui distribue du café aux salariés.

Pour aller manger, la direction n’exclut pas de devoir faire la queue dehors et de passer au compte-gouttes comme dans les hypermarchés. On imagine bien la situation avec la météo de Normandie où on peut avoir des averses à tout moment. Dans les réfectoires, la direction pense déjà condamner les micro-ondes et les frigos. Les élus SUD Solidaires leurs ont fait remarquer que s’il n’y avait pas de micro-onde, on obligeait les salariés à prendre du froid et qui dit froid, dit au moins frigo. La direction, un peu embêtée, dit regarder comment faire.

Les salariés devront ramener leur tenue de travail et leur masque chez eux et les laver à 60° pour venir tous les matins avec des vêtements de travail et masques propres. Encore une contrainte qui n’est pas anodine, puisque les frais de lavage seront à la charge des salariés.

Avec toutes ces contraintes, Sud Solidaires a demandé à la direction s’ils avaient pris en compte le risque de « pétage de plombs » potentiel de salariés. La question a dérangé et le directeur, M. Loyer, a eu le culot de prendre son exemple, que lui le portait bien le masque et avait les mêmes contraintes. Sud Solidaires lui a fait comprendre que lui n’était pas sur les lignes de fabrication et que les salariés auront à supporter toutes ces contraintes supplémentaires en plus des contraintes déjà existantes. M. Loyer va même jusqu’à dire que s’il y avait « pétage de plombs », des sanctions seraient à la même hauteur que si nous n’étions pas dans ce contexte exceptionnel.

Les salariés devront désinfecter leur poste de travail en milieu de journée pour la normale et deux fois par jour pour les salariés en horaire posté. Les engins de manutention devront aussi être désinfectés par leur utilisateur.

Pour SUD Solidaires, il est très compliqué d’éliminer totalement le risque de contamination avec les clenches, les rambardes, les surfaces de travail, pendant les repas …

Avec les éléments que nous avons eus de la part de la direction, SUD Solidaires est toujours opposé à la reprise du travail avant la fin du confinement. La production ne peut pas passer avant la santé et la sécurité des salariés. Finir le confinement semble être la meilleure solution pour garantir la santé des salariés et de leurs proches, mais la direction ne semble pas s’en soucier plus que ça.

Cette situation sera identique sur tous les sites de fabrications. On verra quand les élus de Bourg en Bresse auront fait leur réunion, mais ça semble être une décision du central qui sera difficile à faire changer.

Compte-rendu CSEC du 16 avril 2020

Bruno Blin à fait passer le message par Thierry Fayette que les établissements reprendront l’activité uniquement si les conditions permettent de protéger la santé des salariés.

État du carnet de commandes

Si nous reprenons l’activité, c’est bien parce qu’il y a des commandes de clients à satisfaire. Il est hors de question de fabriquer des véhicules qu’on ne pourrait pas facturer. L’expérience des dernières crises nous fait craindre beaucoup d’annulations de commandes le trimestre suivant.

Ce qui fait peur c’est qu’il y a 49% des transporteurs qui sont à l’arrêt et soit ça engendre un report des investissements du client, soit la liquidation de l’entreprise du client.

Il n’est pas possible de savoir à l’avance l’ampleur des annulations de commande. La seule visibilité est sur les commandes déjà passées, car il est très difficile d’annuler des commandes en cours.

Point de situation sanitaire du personnel de Renault Trucks SAS

1 personne décédée à GTO Vénissieux

1 personne qui était dans un état critique, mais qui va mieux à aujourd’hui malgré qu’il est toujours sous oxygène

Une organisation syndicale signale 1 intérimaire de BC3 qui est décédé, mais M. Philippin n’est pas informé de ce cas. M. Philippin fait savoir qu’il récolte aussi des informations sur les intérimaires et prestataires, mais à condition que les cas lui soient remontés.

Présentation de la ligne d’écoute psychologique Qualisocial

Un numéro vert (0 800 942 368) sera certainement mis en place pour les personnes qui ressentent le besoin de parler à quelqu’un de ses inquiétudes. Une cellule d’écoute est nécessaire au vu de l’anxiété que cette situation peut apporter.

C’est aussi bien pour les personnes qui ont peur d’attraper le virus que pour ceux qui sont porteurs et ont peur de contaminer les autres.

Le numéro vert peut aussi servir aux managers en cas de psychose générale.

Un compte-rendu sera envoyé au médecin du travail du salarié.

Présentation des protocoles de reprise santé-sécurité (en l’état au jour de la réunion)

L’arrêt des usines a été fait suite à l’alerte des médecins du travail. La reprise ne peut se faire que sur condition que les conditions sanitaires respectent les règles du gouvernement et des mesures complémentaires des médecins du travail.

Les mesures valables pour tous :

Les mesures pour le transport des personnes :

Circulation dans les bâtiments :

Les vestiaires :

Vêtements de travail :

Nettoyage des postes de travail :

Nettoyage avec un Produit à base alcoolique avec lingettes ou vaporisateurs et papier essuie-tout.

Nettoyage des engins logistiques :

Nettoyage spécifique :

Mesures au poste de travail :

Organisation de l’équipe :

Bureaux, open-space et salles de réunion :

Mesures dans les restaurants d’entreprise :

Distributeurs et fontaines à eau :

Conduite à tenir en cas de suspicion de contamination d’un salarié :

Information et sensibilisation des salariés :

Présentation des hypothèses de redémarrage des différentes entités de l’entreprise

Reprise à 25% de production sur la semaine 18, à 50% semaine 19, puis à 75% semaine 20.

C’est 25% de production de la semaine qui devra être faite en 2 jours la semaine 18. Les organisations syndicales ont averti que ça va être compliqué et que la priorité devra être la santé des salariés.

Pour l’Algérie, il y a une continuité pour le HD (2 cabines à Blainville). L’activité complémentaire CKD ne sera pas reprise pour le moment, car il y a blocage administratif. C’est en traitement par Renault Trucks international.

Il y a une interrogation sur la capacité des fournisseurs à pouvoir suivre sur la fourniture des pièces.

Il y a l’équivalent d’environ 1 mois de commande avec des clients qui attendent après les camions qu’ils avaient commandés.

Pour Thierry Fayette les clients c’est notre gagne-pain, alors nous n’avons pas intérêt à les perdes.

Mise à jour du 14 avril 2020

Un CSE en audioconférence a eu lieu ce matin pour le site de Blainville sur Orne.

Les élus SUD Solidaires ont lu une déclaration dès le début de la réunion. Vous la retrouverez ci-dessous. Cette déclaration sera lue aussi au prochain CSE de Bourg-en-Bresse.

À lundi dernier, la direction avait refusé de mettre des masques à disposition en cas de reprise de l'activité. Aujourd'hui, elle a annoncé vouloir mettre des masques sur conseil des médecins du travail. C'est une disposition qui sera mise en place sur tous les sites. Il reste à savoir quand ces masques arriveront.

La direction de Blainville sur Orne a fait savoir qu'ils travaillaient sérieusement sur une reprise de l'activité à Blainville sur Orne à partir du 29 avril 2020. Pour SUD Solidaires, une reprise avant la fin de confinement est un risque important pour les salariés et vos élus ont fait savoir à la direction que faire passer le Business avant- la santé et la sécurité des salariés engagés leur responsabilité et qu’il serait plus intelligent d’attendre la fin de confinement (lire la déclaration).

Les salariés qui ont une boîte E-mail recevront une attestation de déplacement pour rejoindre l’entreprise. Il reste le problème de ceux qui n’ont pas de possibilité de recevoir ce document par E-mail. La direction va y réfléchir. C’est un point important pour ne pas se voir infliger une amende par les forces de l’ordre.

Concernant la négociation sur le chômage partiel, SUD Solidaires a signé l’accord ce matin afin que la perte de rémunération soit minimisée pour les salariés ouvriers et ATAM. Vous trouverez l’accord ci-dessous.

 

Accord sur le chômage partiel

Déclaration SUD Solidaires du 14 avril 2020

Mise à jour du 8 avril 2020:

La réunion de relecture de l’accord sur le chômage partiel a eu lieu aujourd’hui. Quelques nouveautés, mais rien non plus d’extraordinaire.

Il y a aura un effet rétroactif pour les AI et promotions à partir d’avril et payées à partir de juin.

Pour la demande d’une prime pour les personnes qui travaillent encore, c’est à l’étape du projet, mais rien de confirmé dans l’accord.

Pour résumé, l’accord paiera a 92 % du NET (hors prime de transport et habillage). La direction prendra 5 jours de CP ou autre si les salariés n’ont pas de CP (voir tableau ci-dessous).

Selon une fuite dans le réseau de la hiérarchie, la date de reprise serait à partir du 27 avril avec 25% de production pour ensuite passer à 50% de production la semaine suivante. Sur le reste de l’année, les prévisions seraient un fonctionnement à -25% par rapport à l’objectif. Si cette information s’avérait exacte, du chômage partiel pourrait être envisagé sur d'autres mois de l'année 2020.

Il n'est pas certain que tout le monde reprenne en même temps selon les services.

Après l’insistance des organisations syndicales, la direction générale regarde pour mettre une rétroactivité sur les AI/PROMOS à partir d’avril, mais refuse de le faire à février. Elles seront versées à partir du mois de juin.

Le versement de l’intéressement sera bien versé en juin 2020.

La date de signature de l'accord est au plus tard le 13 avril 2020.

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Lettre de Bruno Blin (PDG Renault Trucks) - 8 avril 2020

Infos du 3 avril 2020

Nous venons de finir la suite de la négociation sur la rémunération complémentaire du chômage partiel. Une négociation très compliquée et très tendue avec la direction.

Quelques informations avant la négociation:

Le groupe Volvo comptabilise 27 cas confirmés de personnes infectées par le Coronavirus. Pour Renault Trucks en France, il y aurait 16 cas confirmés. Nous déplorons 1 décès à l’usine moteur, une personne en confinement de 57 ans, une nouvelle bien triste, toutes nos pensées vont bien entendu à son entourage.

La direction nous annonce 100 millions d’euros de perte si les usines rouvrent en Mai. A ce jour, la direction rappelle que le 20 avril est une hypothèse et pas une certitude et que cela pourrait être plus tard. D’ailleurs certains adhérents nous annoncent que certains RH leur ont annoncé une réouverture début Mai. Donc soyons prudents au diverses communications ou rumeurs. Sud Solidaires vous tiendra informé en fonction de l’évolution de la situation.

 

La négociation

Au niveau de la négociation, confirmation du paiement à 92 % sans prime de transport et habillage, la direction confirme la prise de 5 jours qui seront placés pendant le chômage partiel et donc indemnisé a 100 % . Ils seront positionnés sur 1 jours par semaine. Il n’y a eu aucune négociation sur ce sujet-là. La direction du travail et le gouvernement l’impose sous réserve sinon de ne pas payer le chômage partiel a l’entreprise et que si l’accord n’est pas signé, ce sera peut-être plus de jours de congés de pris par la direction comme le prévoit la loi du gouvernement. Les règles de priorité sont CP perdu au 31 mai, puis Ji (pour les cadres), puis congé d’ancienneté, puis jour de CETI.

La direction a entendu la revendication de SUD Solidaires sur la possibilité aux salariés de pouvoir revendre des journées de congés pour pouvoir complété leur salaire jusqu’à 100 %. La règle sera de vendre 1,6 jour de congé pour 20 jours ouvrés de chômage partiel. Les règles de priorité de ces ventes de jour seront aussi CP perdu au 31 mai, puis Ji (pour les cadres), puis congé d’ancienneté, puis jour de CETI.

Les personnes qui avaient posé des jours de congés payés, ils seront bloqués est pris en priorité pour les 5 jours pris par la direction.

La direction confirme que l’intéressement sera versé fin juin est sera marqué dans l’accord pour bien le sécuriser et qu’il soit versé, que l’on ne nous fasse pas le coup qu’il y a plus d’argent.

La direction confirme aussi que les AI seront payées en juin, mais pour l’instant ne confirme pas la rétroactivité en disant que c’est encore en discussion dans les hautes sphères.

Une prime pour les personnes encore en activité physiquement pour le travail chez Renault Trucks est en réflexion, mais rien de valider aujourd’hui. Dans tous les cas ça ne sera pas dans l’accord, mais ça semble en bonne voie d’après la direction générale.

Cet accord pourrait être valable du 18 mars 2020 jusqu’au 3 juillet 2020.

L’accord n’est pas encore finalisé, il est en cours d’écriture et de rectification suite à nos demandes, ce sont aujourd’hui les avancées un peu plus détaillées que l’on a eues. Il y aura donc une autre réunion mercredi après-midi prochain sans gros changement.

 



Une fuite dans la presse a apporté des informations sur un projet de cabine commune entre Renault Trucks et Volvo Trucks sur la gamme HD (P2683). Voici l'article de transporteurs.net:

Ce document échappé du net peut laisser penser que le groupe Volvo AB pourrait bien être en train d'étudier une cabine commune à Volvo Trucks et Renault Trucks. Il semble en effet que ce proto en roulage au Danemark mélange des pièces de Volvo et de Renault. Ce véhicule pourrait être un grand-routier léger (polyvalent distribution et national) destiné à remplacer la gamme FH de Volvo et la gamme T de Renault. Plus petit et surtout plus léger qu'un T, il reprend des éléments des ex-Premium et FM, comme les baies de pare-brise ou les encadrements de portes. Les stylistes des deux entreprises travaillent en tout cas à rendre facile la différenciation des deux modèles au premier coup d'œil, par des éléments de carrosserie qui seront bien sûr fixés sur une même « caisse en blanc ». Il en ressort deux modèles de camions différents bien que dotés de mécaniques similaires produites tant en France qu'en Suède et dans d'autres pays d'Europe, dont l'Allemagne. - MF

 

Pour Sud Solidaires, des questions se posent sur les risques sur nos usines de Blainville pour les cabines P2683 et de bourg pour les châssis P2683. Vos élus Sud Solidaires aborderont ce sujet lors de la prochaine réunion de CSE central du mois de mars. Sud Solidaires reviendra vers vous avec plus de précisions dès que nous les aurons.

Les grands axes de la réforme des retraites

Un régime universel par points

Le nouveau dispositif des retraites devrait regrouper en un seul et même régime les 42 systèmes de base et complémentaires qui existe à ce jour en prenant en compte les statuts et les professions.

Ce régime de retraite universel sera obligatoire et continuera de fonctionner par répartition, sur le principe de solidarité entre générations sur lequel les cotisations des actifs financent les pensions des retraités. Chaque personne, quel que soit le statut, engrangera toute sa vie professionnelle des points de retraite et uniquement des points. Plus il y aura de point et plus la retraite sera élevé. Il ne sera plus tenu compte des trimestres et des 25 meilleurs années de carrière.

Pour que chaque Euro cotisé donne les mêmes droits à tous, une règle commune a été définie; Tous les revenus bruts d'activité seront soumis à cotisations retraite jusqu'à hauteur de 3 fois le plafond de sécurité social (40524 Euros en 2019).

Les deux niveaux de cotisation

A aujourd'hui il existe différents seuils de cotisations pour les pensions de base et complémentaires. Demain, il y aura deux types de cotisations seulement. A partir de 2025, les cotisations retraite d'un salarié seront de 28,12% avec une répartition entre l'employeur (60%) et le salarié (40%).

Les premiers 25,31% s'appliqueront aux revenus bruts allant jusqu'à 121572 Euros par an et permettront d'acquérir des points de retraite. Les 2,81% suivant seront attribués pour la solidarité.

régime de retraite universel

Pension minimale pour tous

La pension minimale devrait être équivalent à 85% du SMIC net.

Et les droits acquis jusqu'à aujourd'hui?

Au 1er janvier 2025, les droits acquis jusque-là seront "photographié", avant d'être intégralement transformés en point de retraite universels.

Pour les régimes en points (Agirc, Arrco ...), de simples règles d'équivalence seront mises en place. Pour les régimes en annuités, comme le régime général, des règles de transposition des trimestres, plus complexes, vont devoir être définies au prorata de la durée passée dans chaque régime.

Décalage de l'âge de départ à la retraite

Chacun des futurs retraités pourra faire valoir son droit au départ en retraite dès 62 ans, mais cette décision ne sera pas sans conséquence. En effet, durant toute la période de retraite, une décote de 5% par an sur la valeur de service et de points, pour le moment fixé à 0,55 Euros par an, sera appliquée.

départ en retraite

Pour Sud Solidaires, cette réforme ne permet pas de partir à la retraite à un âge descend si l'on veut bénéficier d'une retraite convenable. Dans cette réforme, les salariés cotiseront plus pour gagner moins s'il veulent partir à l'âge actuel.

Sud Solidaires appel à une grève massive le 5 décembre 2019  avec une reconduction les jours suivants si rien ne bouge.

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