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3 avril 2020

Négociation chômage partiel

Infos du 28 avril 2020

Bourg-en-Bresse a repris le travail depuis aujourd’hui et leur direction leur a d’office équipé de masques de marque Dolphin Pharma LTD malgré qu’il y a un sérieux doute sur l’efficacité de ce type de masque. Un signalement a d’ailleurs été fait dans le registre de Danger Grave et Imminent, car la santé des salariés pourrait être compromise s’il s’avérait que ces masques étaient inefficaces au filtrage de postillons contenant le virus.

Ce matin se tenait le CSE de Blainville sur Orne sur la reprise de demain 29 avril et le sujet du masque a bien sûr été défendu dans la réunion par Sud Solidaires. La direction de Blainville a proposé de faire tester les masques par un organisme plus sûr et en France. Ils mettront à disposition les autres masques chirurgicaux jusqu’à épuisement, mais compte bien mettre en place les masques Dolphin Pharma LTD s’ils sont en rupture des autres masques.

Les élus Sud Solidaires ont voulu tester ces masques pour se faire leur propre avis et avec des preuves qui justifies notre inquiétude. Vous pourrez voir la vidéo de deux tests ci-dessous.

La direction a catégoriquement refusé de donner du temps de pause supplémentaires malgré le nombre de lavage de main, les contraintes sur les postes de travail et les conditions de travail qui vont certainement se détériorer si la chaleur arrive, puisque les ventilateurs et climatiseurs seront coupés.

Dans le CSE de Blainville ce matin, toutes les organisations syndicales ont voté contre la reprise au vu des contraintes et de l’impossibilité pour la direction de garantir la santé des salariés. La direction prend donc la responsabilité des conséquences qui pourraient en découler.

Vos élus Sud Solidaires seront à vos côtés sur le terrain, donc si vous avez des questions ou des remarques, n’hésitez pas à nous en faire part.

https://www.youtube.com/watch?v=jt5F1Y4DeAY&feature=youtu.be

Infos du 24 avril 2020:

Les masques de protection :

Les masques dits « alternatifs » sont arrivés sur les sites de production et quelle surprise de découvrir un type de masque qui nous interpelle quant à sa qualité et efficacité. En effet, très faible épaisseur et complètement transparent comme vous pourrez le constater sur la photo ci-dessous. Nous avons vraiment cru à une mauvaise blague quand on nous a présenté les masques, mais non c’est bien ceux-là qu’il faudra porter.

Absence pour garde d’enfant :

De la reprise de l’activité sur votre site jusqu’au 30 avril, les salariés qui doivent rester à domicile, devront en informer leur manager et c’est l’employeur qui enverra l’arrêt de travail.

À partir du 1er mai, suite aux décisions du gouvernement, les gardes d’enfants seront couvertes par du chômage partiel jusqu‘ à l’ouverture de l’école de l’enfant. La direction générale a confirmé que ces salariés bénéficieront bien de l’accord sur le chômage partiel et seront donc rémunérés à 92% du net hors primes de présence et de transport.

La sécurité sur les sites :

Sur les sites, plusieurs actions ont été mise en place, mais pour les élus SUD Solidaires, il n’est pas possible de garantir à 100% que le virus ne circulera pas dans les ateliers et bureaux.

Le fait d’imposer aux salariés autant de contraintes pourrait amener certains à d’autres problèmes, par exemple psychosociaux. La direction a même mis en place un numéro vert pour joindre la société Qualisocial où 22 psychologues répondront aux salariés 24h/24 et 7j/7. Le numéro est 0 800 942 368. Tout ce qui est dit reste confidentiel.

Si vous avez des symptômes (fièvre, courbatures, mal de tête, du mal à respirer …), vous ne devez pas vous rendre sur le site. Prévenez votre manager et consultez votre médecin.

 

N’hésitez pas à consulter vos élus SUD Solidaires si vous avez la moindre question. Nous serons présents à vos côtés lors de la reprise et ferons des points réguliers avec vous.

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Infos du 17 avril 2020:

La reprise sera « un gros bordel »

Les élus SUD Solidaires étaient convoqués dans une réunion pour avoir une vision sur les conditions de reprise de l’activité. Chers camarades, ça va être DUR DUR DUR …

Le premier jour, les salariés devront faire la queue pour se voir remettre des masques qui seront obligatoirement portés dans tout l’établissement. Si les masques prévus ne sont pas arrivés, les salariés auront des masques chirurgicaux. Nous venons de porter ce masque et nous constatons qu’il est difficile de respirer et que ça garde l’air chaud que nous rejetons en respirant. On est facilement incommodé et nous étions au repos, alors on imagine sur une ligne de fabrication. Les élus SUD Solidaires ont fait remarquer à la direction qu’ils espéraient que les masques prévus soient moins contraignants que ceux portés aujourd’hui. Dans tous les cas, les masques que la direction va mettre en place pour la majorité des salariés ne seront pas une barrière pour attraper le virus. Ces masques limitent juste la projection du virus sur sa portée (20 à 30 cm au lieu de 1 mètre).

Les distributeurs de café et sandwichs seront éteints et les fontaines à eau aussi. Du coup, il ne sera même pas possible d’avoir de l’eau chaude pour le café soluble. La direction refuse la demande que ce soit l’entreprise qui distribue du café aux salariés.

Pour aller manger, la direction n’exclut pas de devoir faire la queue dehors et de passer au compte-gouttes comme dans les hypermarchés. On imagine bien la situation avec la météo de Normandie où on peut avoir des averses à tout moment. Dans les réfectoires, la direction pense déjà condamner les micro-ondes et les frigos. Les élus SUD Solidaires leurs ont fait remarquer que s’il n’y avait pas de micro-onde, on obligeait les salariés à prendre du froid et qui dit froid, dit au moins frigo. La direction, un peu embêtée, dit regarder comment faire.

Les salariés devront ramener leur tenue de travail et leur masque chez eux et les laver à 60° pour venir tous les matins avec des vêtements de travail et masques propres. Encore une contrainte qui n’est pas anodine, puisque les frais de lavage seront à la charge des salariés.

Avec toutes ces contraintes, Sud Solidaires a demandé à la direction s’ils avaient pris en compte le risque de « pétage de plombs » potentiel de salariés. La question a dérangé et le directeur, M. Loyer, a eu le culot de prendre son exemple, que lui le portait bien le masque et avait les mêmes contraintes. Sud Solidaires lui a fait comprendre que lui n’était pas sur les lignes de fabrication et que les salariés auront à supporter toutes ces contraintes supplémentaires en plus des contraintes déjà existantes. M. Loyer va même jusqu’à dire que s’il y avait « pétage de plombs », des sanctions seraient à la même hauteur que si nous n’étions pas dans ce contexte exceptionnel.

Les salariés devront désinfecter leur poste de travail en milieu de journée pour la normale et deux fois par jour pour les salariés en horaire posté. Les engins de manutention devront aussi être désinfectés par leur utilisateur.

Pour SUD Solidaires, il est très compliqué d’éliminer totalement le risque de contamination avec les clenches, les rambardes, les surfaces de travail, pendant les repas …

Avec les éléments que nous avons eus de la part de la direction, SUD Solidaires est toujours opposé à la reprise du travail avant la fin du confinement. La production ne peut pas passer avant la santé et la sécurité des salariés. Finir le confinement semble être la meilleure solution pour garantir la santé des salariés et de leurs proches, mais la direction ne semble pas s’en soucier plus que ça.

Cette situation sera identique sur tous les sites de fabrications. On verra quand les élus de Bourg en Bresse auront fait leur réunion, mais ça semble être une décision du central qui sera difficile à faire changer.

Compte-rendu CSEC du 16 avril 2020

Bruno Blin à fait passer le message par Thierry Fayette que les établissements reprendront l’activité uniquement si les conditions permettent de protéger la santé des salariés.

État du carnet de commandes

Si nous reprenons l’activité, c’est bien parce qu’il y a des commandes de clients à satisfaire. Il est hors de question de fabriquer des véhicules qu’on ne pourrait pas facturer. L’expérience des dernières crises nous fait craindre beaucoup d’annulations de commandes le trimestre suivant.

Ce qui fait peur c’est qu’il y a 49% des transporteurs qui sont à l’arrêt et soit ça engendre un report des investissements du client, soit la liquidation de l’entreprise du client.

Il n’est pas possible de savoir à l’avance l’ampleur des annulations de commande. La seule visibilité est sur les commandes déjà passées, car il est très difficile d’annuler des commandes en cours.

Point de situation sanitaire du personnel de Renault Trucks SAS

1 personne décédée à GTO Vénissieux

1 personne qui était dans un état critique, mais qui va mieux à aujourd’hui malgré qu’il est toujours sous oxygène

Une organisation syndicale signale 1 intérimaire de BC3 qui est décédé, mais M. Philippin n’est pas informé de ce cas. M. Philippin fait savoir qu’il récolte aussi des informations sur les intérimaires et prestataires, mais à condition que les cas lui soient remontés.

Présentation de la ligne d’écoute psychologique Qualisocial

Un numéro vert (0 800 942 368) sera certainement mis en place pour les personnes qui ressentent le besoin de parler à quelqu’un de ses inquiétudes. Une cellule d’écoute est nécessaire au vu de l’anxiété que cette situation peut apporter.

C’est aussi bien pour les personnes qui ont peur d’attraper le virus que pour ceux qui sont porteurs et ont peur de contaminer les autres.

Le numéro vert peut aussi servir aux managers en cas de psychose générale.

Un compte-rendu sera envoyé au médecin du travail du salarié.

Présentation des protocoles de reprise santé-sécurité (en l’état au jour de la réunion)

L’arrêt des usines a été fait suite à l’alerte des médecins du travail. La reprise ne peut se faire que sur condition que les conditions sanitaires respectent les règles du gouvernement et des mesures complémentaires des médecins du travail.

Les mesures valables pour tous :

  • Appliquer les gestes barrière en particulier se laver les mains avec du savon très régulièrement, à minima à chaque pause ou à défaut avec du gel hydro alcoolique.
  • Se tenir à plus d’un mètre de ses collègues
  • Porter le masque alternatif. Une dotation sera organisée. Le lavage des masques sera effectué par chacun à 60°

Les mesures pour le transport des personnes :

  • Quand les transports en commun existent, appliquer les plans de remplissage des bus en respectant la barrière de 1 mètre (1 personne sur 2)
  • Inciter à utiliser les véhicules individuels en respectant les plans de remplissage de covoiturage en quinconce

Circulation dans les bâtiments :

  • Formaliser des chemins de circulation par du balisage et du marquage pour éviter les rencontres de moins de 1 mètre.
  • Maintenir les portes ouvertes (hors portes coupe-feu et sous réserve de garantir la sécurité).Sinon, pousser la porte avec l'avant-bras ou avec l’épaule.

Les vestiaires :

  • Éviter les croisements aux vestiaires par gestion: des flux, de la distance de 1 mètre du temps disponible par l’attribution de vestiaires par équipe.

Vêtements de travail :

  • La règle : assurer des vêtements de travail propre chaque jour sans faire courir le risque de contaminer le lieu de vie personnel.
  • Inciter les personnes à venir en tenue de travail et à repartir en vêtements de ville afin de limiter les expositions. Privilégier les vestiaires pour les métiers salissants.
  • Appliquer le protocole de nettoyage. Si je ne peux repartir en vêtements de ville, je protège ma voiture ou j’applique le kit de nettoyage de ma voiture personnelle.

Nettoyage des postes de travail :

  • Cas du travail en 1 équipe : nettoyage au moment du repas. (bénéficier de l'effet 11h de repos de nuit).
  • Cas de travail en équipe 2x8 ou 3x8 : nettoyage à la prise de poste.

Nettoyage avec un Produit à base alcoolique avec lingettes ou vaporisateurs et papier essuie-tout.

Nettoyage des engins logistiques :

  • Nettoyage en début et fin de poste et en cas de changement d’utilisateur.Des volants, manettes, poignées montoirs et terminal embarqué (TE).

Nettoyage spécifique :

  • Nettoyage des vestiaires et des réfectoires ateliers à chaque changement d’équipe selon protocole RES.
  • Ramassage des sacs poubelles sans faire de tri.

Mesures au poste de travail :

  • Vérifier si le respect de 1 mètre est possible à toutes les stations de travail.
  • Je respecte la distance de 1 mètre minimum
  • Je respecte les règles barrière
  • Je porte un masque alternatif obligatoire
  • Si, en dernier ressort, cette règle de distance interpersonnelle de 1m n'est pas applicable
  • Port du masque FFP2 sans valve (ou équivalent KN95) avec soit lunettes, soit visière selon évaluation des risques.
  • Besoin de former au port du masque FFP2 pour travailler : attention, à chaque pause, si je bouge mon masque, je jette le masque.
  • Port de sur blouse jetable ou veste propre (lavée) selon évaluation des risques
  • Changement pour des gants propres neufs ou lavés à chaque reprise.

Organisation de l’équipe :

  • S’assurer de l’application efficace des gestes barrière par exemple:
  • En mettant en place des missionnés Covid-19.
  • En utilisant l’outil «Observe» dans l’application des «Gestes barrières».
  • Organiser les TOP et réunions d’ateliers et prise de parole en respectant la distance de 1 mètre et supprimer tout rassemblement serré dans les salles UEP-Privilégier des TOP par Small team.

Bureaux, open-space et salles de réunion :

  • Persistance du télétravail quand c'est possible en envisageant des rotations à la journée si possible.
  • Respect des gestes barrière.
  • Appliquer la règle du 1 mètre.
  • Port du masque alternatif.
  • Recourir au maximum à l’audio ou la visioconférence.
  • Nettoyage des outils partagés à chaque changement de personne.

Mesures dans les restaurants d’entreprise :

  • La prise des repas dans les restaurants l’entreprise sera à organiser de manière à faire appliquer les règles de distanciation entre les personnes et les mesures barrières. Par exemple :
  • Élargissement de la plage horaire d’ouverture.
  • Limitation du nombre maximal de personnes présentes en même temps afin réduire les risques.
  • Éviter le contact avec des objets communs.
  • Port de masques chirurgicaux pour la préparation et le service des plats.
  • Le travail de détail est à réaliser avec le prestataire selon les directives de chaque établissement

Distributeurs et fontaines à eau :

  • Les distributeurs (cafés, sandwicherie ...) et fontaines d’eau seront provisoirement arrêtés.
  • Une distribution de bouteilles d’eau (ou autre solution) sera mise en place.

Conduite à tenir en cas de suspicion de contamination d’un salarié :

  • Prévoir une procédure formalisée de la conduite à tenir en cas de suspicion de contamination d’un salarié :
  • adresser la personne à l'infirmerie (option du kit réflexe manager)
  • à confirmation de la suspicion par le Médecin du travail :
  • Nettoyage du poste de travail sur les mêmes modalités qu’en prise de poste
  • Appel de RES pour nettoyage du sol en suivant les recommandations spécifiques

Information et sensibilisation des salariés :

  • Donner à toutes les personnes les règles de prévention de la journée type «Les bons gestes au quotidien».
  • Apposer l’affiche des gestes barrière.
  • Apposer l’affiche du lavage de mains.

Présentation des hypothèses de redémarrage des différentes entités de l’entreprise

Reprise à 25% de production sur la semaine 18, à 50% semaine 19, puis à 75% semaine 20.

C’est 25% de production de la semaine qui devra être faite en 2 jours la semaine 18. Les organisations syndicales ont averti que ça va être compliqué et que la priorité devra être la santé des salariés.

Pour l’Algérie, il y a une continuité pour le HD (2 cabines à Blainville). L’activité complémentaire CKD ne sera pas reprise pour le moment, car il y a blocage administratif. C’est en traitement par Renault Trucks international.

Il y a une interrogation sur la capacité des fournisseurs à pouvoir suivre sur la fourniture des pièces.

Il y a l’équivalent d’environ 1 mois de commande avec des clients qui attendent après les camions qu’ils avaient commandés.

Pour Thierry Fayette les clients c’est notre gagne-pain, alors nous n’avons pas intérêt à les perdes.

Mise à jour du 14 avril 2020

Un CSE en audioconférence a eu lieu ce matin pour le site de Blainville sur Orne.

Les élus SUD Solidaires ont lu une déclaration dès le début de la réunion. Vous la retrouverez ci-dessous. Cette déclaration sera lue aussi au prochain CSE de Bourg-en-Bresse.

À lundi dernier, la direction avait refusé de mettre des masques à disposition en cas de reprise de l'activité. Aujourd'hui, elle a annoncé vouloir mettre des masques sur conseil des médecins du travail. C'est une disposition qui sera mise en place sur tous les sites. Il reste à savoir quand ces masques arriveront.

La direction de Blainville sur Orne a fait savoir qu'ils travaillaient sérieusement sur une reprise de l'activité à Blainville sur Orne à partir du 29 avril 2020. Pour SUD Solidaires, une reprise avant la fin de confinement est un risque important pour les salariés et vos élus ont fait savoir à la direction que faire passer le Business avant- la santé et la sécurité des salariés engagés leur responsabilité et qu’il serait plus intelligent d’attendre la fin de confinement (lire la déclaration).

Les salariés qui ont une boîte E-mail recevront une attestation de déplacement pour rejoindre l’entreprise. Il reste le problème de ceux qui n’ont pas de possibilité de recevoir ce document par E-mail. La direction va y réfléchir. C’est un point important pour ne pas se voir infliger une amende par les forces de l’ordre.

Concernant la négociation sur le chômage partiel, SUD Solidaires a signé l’accord ce matin afin que la perte de rémunération soit minimisée pour les salariés ouvriers et ATAM. Vous trouverez l’accord ci-dessous.

 

Accord sur le chômage partiel

Déclaration SUD Solidaires du 14 avril 2020

Mise à jour du 8 avril 2020:

La réunion de relecture de l’accord sur le chômage partiel a eu lieu aujourd’hui. Quelques nouveautés, mais rien non plus d’extraordinaire.

Il y a aura un effet rétroactif pour les AI et promotions à partir d’avril et payées à partir de juin.

Pour la demande d’une prime pour les personnes qui travaillent encore, c’est à l’étape du projet, mais rien de confirmé dans l’accord.

Pour résumé, l’accord paiera a 92 % du NET (hors prime de transport et habillage). La direction prendra 5 jours de CP ou autre si les salariés n’ont pas de CP (voir tableau ci-dessous).

Selon une fuite dans le réseau de la hiérarchie, la date de reprise serait à partir du 27 avril avec 25% de production pour ensuite passer à 50% de production la semaine suivante. Sur le reste de l’année, les prévisions seraient un fonctionnement à -25% par rapport à l’objectif. Si cette information s’avérait exacte, du chômage partiel pourrait être envisagé sur d'autres mois de l'année 2020.

Il n'est pas certain que tout le monde reprenne en même temps selon les services.

Après l’insistance des organisations syndicales, la direction générale regarde pour mettre une rétroactivité sur les AI/PROMOS à partir d’avril, mais refuse de le faire à février. Elles seront versées à partir du mois de juin.

Le versement de l’intéressement sera bien versé en juin 2020.

La date de signature de l'accord est au plus tard le 13 avril 2020.

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Lettre de Bruno Blin (PDG Renault Trucks) - 8 avril 2020

Infos du 3 avril 2020

Nous venons de finir la suite de la négociation sur la rémunération complémentaire du chômage partiel. Une négociation très compliquée et très tendue avec la direction.

Quelques informations avant la négociation:

Le groupe Volvo comptabilise 27 cas confirmés de personnes infectées par le Coronavirus. Pour Renault Trucks en France, il y aurait 16 cas confirmés. Nous déplorons 1 décès à l’usine moteur, une personne en confinement de 57 ans, une nouvelle bien triste, toutes nos pensées vont bien entendu à son entourage.

La direction nous annonce 100 millions d’euros de perte si les usines rouvrent en Mai. A ce jour, la direction rappelle que le 20 avril est une hypothèse et pas une certitude et que cela pourrait être plus tard. D’ailleurs certains adhérents nous annoncent que certains RH leur ont annoncé une réouverture début Mai. Donc soyons prudents au diverses communications ou rumeurs. Sud Solidaires vous tiendra informé en fonction de l’évolution de la situation.

 

La négociation

Au niveau de la négociation, confirmation du paiement à 92 % sans prime de transport et habillage, la direction confirme la prise de 5 jours qui seront placés pendant le chômage partiel et donc indemnisé a 100 % . Ils seront positionnés sur 1 jours par semaine. Il n’y a eu aucune négociation sur ce sujet-là. La direction du travail et le gouvernement l’impose sous réserve sinon de ne pas payer le chômage partiel a l’entreprise et que si l’accord n’est pas signé, ce sera peut-être plus de jours de congés de pris par la direction comme le prévoit la loi du gouvernement. Les règles de priorité sont CP perdu au 31 mai, puis Ji (pour les cadres), puis congé d’ancienneté, puis jour de CETI.

La direction a entendu la revendication de SUD Solidaires sur la possibilité aux salariés de pouvoir revendre des journées de congés pour pouvoir complété leur salaire jusqu’à 100 %. La règle sera de vendre 1,6 jour de congé pour 20 jours ouvrés de chômage partiel. Les règles de priorité de ces ventes de jour seront aussi CP perdu au 31 mai, puis Ji (pour les cadres), puis congé d’ancienneté, puis jour de CETI.

Les personnes qui avaient posé des jours de congés payés, ils seront bloqués est pris en priorité pour les 5 jours pris par la direction.

La direction confirme que l’intéressement sera versé fin juin est sera marqué dans l’accord pour bien le sécuriser et qu’il soit versé, que l’on ne nous fasse pas le coup qu’il y a plus d’argent.

La direction confirme aussi que les AI seront payées en juin, mais pour l’instant ne confirme pas la rétroactivité en disant que c’est encore en discussion dans les hautes sphères.

Une prime pour les personnes encore en activité physiquement pour le travail chez Renault Trucks est en réflexion, mais rien de valider aujourd’hui. Dans tous les cas ça ne sera pas dans l’accord, mais ça semble en bonne voie d’après la direction générale.

Cet accord pourrait être valable du 18 mars 2020 jusqu’au 3 juillet 2020.

L’accord n’est pas encore finalisé, il est en cours d’écriture et de rectification suite à nos demandes, ce sont aujourd’hui les avancées un peu plus détaillées que l’on a eues. Il y aura donc une autre réunion mercredi après-midi prochain sans gros changement.

 



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