Compte-rendu de réunion du Comité Social et économique Central
du mercredi 4 juillet 2024

Entre 2022 et 2023, tous les établissements voient leurs effectifs augmenter, avec les principales augmentations en nombre, de nouveau, sur Lyon et Blainville comme l'année dernière.

Lyon, CPE et Bourg en Bresse sont les principaux sites concernés par les baisses d'effectifs depuis 2025. En 2021, une rupture conventionnelle collective, d'un peu moins de 300 personnes a principalement affecté le site de Lyon. Sur ce dernier site, entre 2015 et 2023, les effectifs AR ont baissé de 14 personnes, ceux des cadres ont augmenté de 183 personnes, mais ceux des ATAM ont baissé de 606 personnes.

Concernant les effectifs intérimaires, ils n'ont jamais été aussi important qu'en 2023. Le niveau est très important et pour Sud Solidaires, il faut embaucher en CDI.

SUD s'oppose à la politique sociale concernant l'évolution de l'emploi et des qualifications, car la direction privilégie le licenciement pour inaptitude au lieu du reclassement au sein de l'entreprise.

Lors des recherches de postes, les élus SUD proposent systématiquement des postes adaptés qui sont disponibles, car occupé par des intérimaires, mais la direction refuse systématiquement ces suggestions.

SUD exprime également un avis négatif concernant les embauches prévues pour 2024, qui peinent à se concrétiser à la hauteur des annonces faites fin 2023. Pour ces raison.

SUD donne un avis défavorable à la politique sociale sur l’évolution de l’emploi et des qualifications.

Un index avec 5 indicateurs a été mis en place par la legislation pour mesurer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes avec pour objectif de favoriser l'égalité professionnelle entre les sexes. Chaque indicateurs est mesuré sur 100 points.

Calcul du score de Renault Trucks SAS en 2023:

SUD s’abstient sur la politique sociale de l’égalité professionnelle, car on y voit quand même une évolution, même si cela n’est pas à la hauteur de ce qui peut être attendu. Nous encourageons la direction à poursuivre dans ce sens pour atteindre le niveau attendu.

Les Risques Psychosociaux peuvent être reconnu en accident du travail, mais il n’y a pas de tableau pour les mettre en maladie professionnelle à ce jour. Des choses devraient voir le jour dans le futur.

Les cotisations patronales pour les accidents du travail étaient d’un montant de 7,71 millions d’euros en 2023 contre 7,13 millions d’euros en 2022. Le calcul se fait sur trois années et pour 2023 ce sont les années 2019, 2020 et 2021 qui ont été pris en compte.

SUD vote contre la politique sociale sur la santé, la sécurité et les conditions de travail. En effet, la première préoccupation lors d’un accident du travail est de trouver un poste de reclassement pour le salarié, afin d’éviter à tout prix qu’il prenne un arrêt de travail. Dans certains secteurs, cela va même jusqu’à exercer des pressions sur les salariés pour qu’ils ne prennent pas leur arrêt, ce qui peut entraîner un risque psychosocial en plus de l’accident initial. De plus, nous ne sommes pas d’accord avec le libre arbitre du manager à décider s’il doit y avoir un arbre des causes ou non, ce qui conduit à des interprétations arbitraires des règles.

Pour SUD, l’analyse des accidents est primordiale pour éviter la répétition des mêmes accidents et garantir la sécurité des salariés sur leur poste de travail. En ce qui concerne l’ergonomie, bien que des actions soient mises en place, celles-ci sont souvent limitées dès qu’elles impliquent des coûts supplémentaires. À la place, les salariés sont souvent déplacés plus fréquemment sur les postes pénibles, ce qui ne réduit pas la pénibilité ni la survenue de TMS, mais repousse simplement le problème dans le temps.

Pour SUD, l’entreprise a les moyens financiers nécessaires pour mettre en place des postes de travail ergonomiques. Cela est crucial pour la pérennité des employés, qui doivent travailler de plus en plus longtemps avec les lois repoussant constamment l’âge de départ en retraite.

Les formations sont reparties avec un nombre d’heures normal comme avant le COVID-19.

SUD note des efforts en matière de formation par rapport aux années précédentes, mais le niveau actuel reste inférieur à celui d'il y a quelques années. Par conséquent, SUD s'abstient sur la politique sociale concernant la formation.