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Etude du projet colisée SML Lyon et RMEA

Grace à sa performance, la région SML Lyon (Service Market Logistic) & RMEA a été choisie pour être le site pilote d’un certain nombre de projets majeurs, et notamment pour développer et mettre en place un nouveau centre de distribution central Renault Trucks.

Les bâtiments qui sont installés sur les sites de Vénissieux et Saint-Priest sont très vétuste avec plus de cent ans d’existence, ce qui incite à partir sur des bâtiments neufs. Il y a besoin d’une surface de 70 000 m² pour ce nouveau centre de distribution qui engendre un investissement de 100 Millions d’Euros.

La décision finale d’investissement sera d’ici fin 2022. L’endroit de l’implantation sera connu après l’étude qui est en cours. Il y a plusieurs emplacements possibles sur Vénissieux et un emplacement sur Saint-Priest en face le restaurant d’entreprise. Il y a plusieurs paramètres qui rentre en compte comme l’avis de la métropole et le plan d’occupation des sols de chaque commune. Il faut aussi prendre en considération le flux important de camion que cela engendrera.

Pour Sud Solidaires, c’est une très bonne nouvelle de voir un tel investissement pour faire perdurer cette activité cruciale avec un bâtiment aux derniers standards logistique. La contrepartie nous inquiète un peu plus avec une volonté d’aller vers le 4.0 où il en découle en générale des suppressions de postes.

Réunion de négociation du 8 mars sur

l’égalité professionnelle, la QVT et la mobilité

 

Vos élus Sud Solidaires étaient en réunion de négociation sur l'égalité professionnelle, aujourd’hui 8 mars 2022. Il a été fait remarquer à la direction dès le début de la réunion que la QVT (Qualité de vie au travail) et la mobilité n’avaient rien à faire dans l’égalité professionnelle. La direction répond que c’est la législation qui oblige de traiter ces trois sujets dans une seule négociation. Cependant, il sera certainement possible de le partager en trois accords distincts pour les signatures.

 

Pour cette première réunion, c’est avec la partie égalité professionnelle seulement que nous avons commencé à négocier. Voici les thèmes qui seront abordés pendant la négociation :

 

Pour continuer à sensibiliser à l’égalité professionnelle, la direction propose de :

 

Des efforts seront poursuivis auprès des école en :

La direction dit vouloir poursuivre ses efforts en matière de recrutement en :

Pour Sud Solidaires, il n’est pas entendable de se voir dire par la direction que l’objectif de 40% de recrutement de femmes est ambitieux, alors que la logique voudrait que ce soit un objectif de 50% pour être à l’égalité. Autant nous pouvons comprendre qu’un objectif en dessous de 50% pour l’effectif est normal le temps de remettre des femmes dans l’entreprise que cela ne l’est pas pour les recrutements.

Le pourcentage de femmes chez Renault Trucks SAS est de 21,58%, ce qui est stable sans évolution comme ça devait l’être dans les objectifs de l’ancien accord.

 

Sur la promotion professionnelle et la rémunération, la direction veut s’engager à :

 

Dans le thème articulation entre la vie professionnelle, vie privée et familiale, la direction remet en place les 4 jours enfant malades pour les femmes et les hommes. Il faut rappeler que c’était déjà acquis depuis longtemps dans notre convention d’entreprise et cela avait été retiré par la direction.

Ces 4 jours ouvrés par année civile pour soigner un enfant malade de moins de 16 ans seront rémunérés à hauteur de 75 % du salaire brut, sur présentation d’un certificat médical attestant que l’état de santé de l’enfant nécessite une présence parentale.

Pour Sud Solidaires, 4 jours ne suffisent pas et en particulier quand vous avez plusieurs enfants. Une réflexion est en cours pour regarder si en baissant l’âge il est possible d’augmenter le nombre de jour. Il est envisagé de privilégier ces jours enfant malade pour les plus jeunes, les plus grand pouvant se garder tout seul. Pour la direction, cela doit rester à iso coût en ne voulant pas augmenter le budget enfant malade dans cette négociation.

 

Concernant le congé parental, et afin d’atténuer au maximum les effets d’une absence prolongée, la direction décide de maintenir les actions suivantes :

 

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant est désormais de 25 jours calendaires (32 jours en cas de naissances multiples), contre 15 jours auparavant (11 jours légal + 4 jours conventionnels RT SAS et 18 jours en cas de naissances multiples). Il est ouvert au père de l’enfant dans les conditions prévues à l’article L 1225-35 du code du travail. Le congé paternité est indemnisé par la caisse primaire d’assurance maladie à 80 % du salaire de base. Les indemnités journalières versées par la caisse primaire d’assurance maladie sont complétées par Renault Trucks selon les mêmes dispositions que celles applicables au congé maternité.

L’absence liée au congé paternité est assimilée à du temps de travail effectif et pris en compte en totalité, pour les avantages liés à l’ancienneté, selon les mêmes dispositions que celles applicables au congé maternité.

 

Il va être créé un guide de la parentalité qui sera accessible par tous les salariés et remis aux nouveaux arrivants.

Une communication sera mise en place par la direction sur toutes les mesures de l’accord.

 

La prochaine réunion est programmée au 22 mars 2022.

Pourquoi la crise des semi-conducteurs va désordonner 2022?

Les changements spectaculaires à l'œuvre dans cette industrie hautement stratégique vont se poursuivre. The Economist fait le point sur le secteur de la fabrication des puces électroniques.

Le secteur de la fabrication des puces électroniques était déjà tendu avant l'apparition de la pandémie. Chine et Etats-Unis étaient engagés dans un bras de fer géopolitique autour de cette technologie stratégiquement vitale. Washington faisait tout son possible pour couper l'accès des entreprises chinoises aux outils de fabrication des puces électroniques, dont la plupart sont produits aux Etats-Unis. Il envisageait aussi de subventionner la production de puces sur son sol et d'injecter des dizaines de milliards d'argent public dans l'industrie pour contrer les centaines de milliards que la Chine y déversait.

La pénurie des semi-conducteurs semble être une des conséquences de la pandémie de la COVID-19. Pourtant, ce n’est que la partie visible de l’iceberg. En effet, bon nombre de facteurs ont conduit à une telle rareté. D’abord, l’essor considérable de la production des objets IoT a augmenté la demande en puces électroniques. Ce qui a conduit les constructeurs de voitures intelligentes à produire de moins en moins… Dans le présent dossier, on va voir de plus près tout ce qui tourne autour de ce phénomène inquiétant.

Comment définir la pénurie des semi-conducteurs ?

Les États-Unis demeurent le leader du marché mondial des puces. Ils comptent à eux seuls environ la moitié des ventes mondiales. À côté d’eux, Taïwan et la Corée détiennent la majorité de la production des puces. Aussi bien en matière de puces de processeurs que de puces mémoire, les deux pays englobent les trois quarts de la production.

Ces chiffres justifient la hausse de la demande en semi-conducteurs. Une demande qui augmente du jour au lendemain à cause de la grande capacité d’informations à traiter quotidiennement. Ajouté à cela, on assiste à la crise sanitaire de la COVID-19, qui a provoqué des retombées économiques.

Tout cela concourt pour donner naissance à la pénurie des semi-conducteurs, surtout avec la 5G et les technologies basées sur le cloud. Celle-ci se définit ainsi comme l’incapacité de l’offre à couvrir la demande. Or, est-ce une incapacité consécutive à la pénurie de matières premières ? Ou y a-t-il d’autres facteurs liés aux problèmes d’infrastructure ?

Les différentes causes feront l’objet des paragraphes qui suivent. Toutefois, il faut souligner que la pénurie des semi-conducteurs est un évènement plutôt récent. Après les baisses consécutives de la demande en 2018 et 2019, celle-ci a rebondi à mi-2020. En fait, les ventes n’ont connu un rebond qu’après l’essor du télétravail. Néanmoins, le phénomène est le résultat d’une succession de faits.

Qu’est-ce qui a entraîné la pénurie des semi-conducteurs ?

Comme mentionné ci-dessus, la pénurie des semi-conducteurs est née suite à une succession de faits. Ce qui signifie que cela ne date pas d’hier bien qu’elle n’ait pas été aussi élevée avant. Voici les principales causes qui ont conduit à la pénurie des puces :

- L’industrie des puces électroniques est cyclique

D’après les investisseurs, l’industrie des semi-conducteurs suit un certain cycle. En effet, les analyses montrent que les ventes ne sont pas toujours bonnes. Un pic est toujours suivi de baisses considérables des ventes. De la sorte, les acteurs de ce secteur redoutent une future baisse des prix suivant une forte baisse de la demande.

Face à ce doute qui pèse en permanence sur le secteur, les producteurs n’envisagent pas de produire plus que la demande ponctuelle. À son tour, cette dernière, qui ne va donc pas prendre en compte les futures demandes, constitue l’une des origines de la pénurie des semi-conducteurs.

- Certains groupes d’utilisateurs anticipent la pénurie

Certains groupes d’utilisateurs prévoient la pénurie des semi-conducteurs. De ce fait, ils achètent plus de composantes qu’ils n’en ont besoin.

Cet achat à outrance n’a fait qu’aggraver la situation ; entraînant bien évidemment, une pénurie en matière de semi-conducteurs. La pénurie est ici ponctuelle, mais les conséquences peuvent s’étaler sur une période plus longue.

- Les fluctuations de la demande de voitures intelligentes

La production de voitures intelligentes a aussi engendré un boom au niveau de la production mondiale de semi-conducteurs. Stationnement assisté, écran numérique, etc. font appel à des circuits intégrés. D’où la demande accrue.

Cependant, avec la COVID-19, les chiffres d’affaires ont baissé au point de ralentir le besoin en micro-puces pour les fabricants de voitures intelligentes. Du coup, les constructeurs se sont concentrés sur d’autres produits qu’ils jugent plus rentables.

- L’essor du télétravail suite à la pandémie de la COVID-19

La pandémie de la COVID-19 a aussi favorisé le télétravail qui n’a pas connu un tel engouement auparavant. La distanciation sociale a conduit la plupart des sociétés à privilégier le télétravail pour leurs employés. Ce qui a fait augmenter la demande de ces objets et gadgets utilisés à cet effet (ordinateurs, smartphones, routeurs, etc.).

Les ordinateurs de nos jours sont nettement plus efficaces et plus solides avec les puces. Ainsi la course aux achats de tels appareils constitue l’une des raisons qui ont entraîné leur pénurie.

À côté des ordinateurs, beaucoup d’objets IoT, notamment ceux qui s’utilisent à la maison, se vendent comme des petits pains. Leur production est ainsi devenue une priorité pour les fabricants. Par conséquent, les semi-conducteurs deviennent de plus en plus précieux. Ils sont même plus valorisés que l’or noir.

- D’autres facteurs conduisant à la pénurie des semi-conducteurs

La rareté des semi-conducteurs est également liée à la complexité du processus de fabrication. D’abord, implanter une industrie de ce genre coûte plusieurs milliards d’euros. En outre, il faut plusieurs années avant de réussir à produire les puces.

Par ailleurs, les producteurs pensent qu’un tel investissement ne permettrait pas d’obtenir un bon retour. Les producteurs de voitures, qui se trouvent être les principaux clients directs, ne commandent qu’en nombre correspondant à celui des voitures à fabriquer. Plusieurs commandes ont aussi été annulées suite à la pandémie.

De lourdes conséquences notamment pour les entreprises

La pénurie des semi-conducteurs a commencé à se faire sentir au milieu de l’année 2020, lorsque la crise sanitaire a envahi le monde entier. Les conséquences sont plus lourdes côté entreprises. La production d’objets IoT est la plus touchée.

Apple condamne la pénurie des semi-conducteurs comme étant le principal responsable de la baisse de son chiffre d’affaires liée à iPhone. À l’heure actuelle, la firme annonce son transfert vers la réutilisation des pièces d’iPhone plus anciennes afin de produire iPhone 13. Par ailleurs, elle a réduit, de façon considérable, la production d’iPad.

En réalité, les analystes ont dégagé un chiffre inquiétant sur l’industrie des micro-puces. La pénurie aurait touché un peu moins de 200 industries, d’après eux. Nintendo figure également parmi elles en réduisant la fabrication de consoles Switch OLED d’ un cinquième (1/5) de la production totale.

Jusqu’à quand la pénurie persistera-t-elle ?

Bon nombre d’entreprises envisagent d’implanter de nouvelles usines destinées à la fabrication de puces. Samsung, Texas Instruments, Intel et d’autres firmes prévoient l’implantation de nouvelles fonderies pour fabriquer des semi-conducteurs en vue de résoudre le problème de la pénurie.

Cependant, un tel investissement nécessite autant d’argent, mais également de patience. Il faut investir des milliards d’euros pour que toutes les infrastructures nécessaires soient mises en place. Il faut, en plus, attendre des années avant de profiter de la production.

Ajoutées à cela, les anciennes fonderies espèrent assurer l’offre, mais avec une technologie plus ou moins rudimentaire. Par conséquent, le nombre de plaquettes construites d’ici la fin de l’année 2022 est estimé à 750 000. Une offre largement inférieure par rapport à la demande actuelle.

En outre, pas plus tard qu’en 2021, Sony et Taïwan Semiconductor Manufacturing Company ont annoncé leur nouvel investissement dans la construction de semi-conducteurs. Une autre bonne nouvelle, mais qui va prendre du temps. Les milliards investis dans ce projet ne produiront de fruits qu’à partir de 2024.

 

 

Source:  lebigdata.fr

Au 12 janvier 2022 (première réunion de négociation)

 

 

 

Au 6 janvier 2022 (première réunion de négociation)

 

Aujourd'hui, 6 janvier 2022, se déroule la première réunion de négociation salariale annuelle (NAO).

Cette année a été exceptionnelle malgré la pandémie et les ruptures d’approvisionnement de pièce. Il est temps que la direction redistribue la contrepartie attendue par les salariés au vu des efforts fournis toute cette années 2021 et ceux qui seront demandés en 2022.

Pourquoi faire grève aujourd’hui, jour de négociation ?

Il est important que nos camarades qui sont à la table des négociations devant la direction puissent avoir le soutien des salariés, afin d’être en position de force pour négocier quelque chose de recevable. Quand la direction générale reçoit des coups de téléphone des directions de site pour leur annoncer que beaucoup de grévistes réclament leur dû, ça change la donne à la table de négociation.

De l’argent, il y en a pour les actionnaires et en masse. Pourquoi n’y en aurait-il pas pour les salariés qui se décarcassent toute l’année pour sortir les camions ?

Pour SUD Solidaires, les revendications salariales que nous défendons sont :

- AGS (augmentation générale de salaire) pour les catégories AR et ATAM avec un talon  de 100 Euros net.

- La mise en place d’un budget spécifique pour les promotions afin de ne pas amputer le budget AI

- Versement d’un intéressement bien supérieur à 2020

- Prise en charge de la journée de solidarité par l’entreprise

- Intégration de la prime PCPC dans le salaire de base

- Création d’une prime de vacances

- Revalorisation de toutes les primes liées aux conditions de travail

- Doublement de la prime de transport

- Application dès le 1er janvier 20202 de l’ensemble des mesures salariales

Selon l'INSEE, l'inflation serait en moyenne de +2,8% à novembre 2021. Celà affirme un constat de tous les foyer sur l'augmentation de la vie. Il suffit de regarder l'alimentation, les energies, le carburant ... Le pouvoir d'achat s'en trouve bien évidement impacté pour les salariés et la seule solution est que la direction lache le pognon attendu pour cette négociation salariale.

Nous vous attendons nombreux pour réclamer votre dû à la direction.

Coupures d'électricité géantes en chine

 

La forte hausse des prix du charbon, un défaut d’approvisionnement et une demande d’énergie en plein essor obligent une vingtaine de régions à couper le courant dans les entreprises et les foyers. Bien plus que les objectifs de Pékin pour le climat.

La dynamique de la reprise chinoise pourrait s’enrayer, faute d’énergie. Depuis des semaines, une vingtaine de régions sont confrontées à des coupures de courant géantes. Dans des villes du Nord-Est, les feux de circulation et les réseaux de communication 3G sont en panne, des magasins s’éclairent à la chandelle. Ailleurs, les usines tournent au ralenti.

La direction Renault trucks nous dit qu'il n'y a pas d'impact à aujourd'hui, mais assure ne pas pouvoir garantir qu'il n'y en aura pas dans les semaines à venir.

La direction de Renault Trucks a décidé malgré tout de poursuivre des cadences hautes afin de livrer les clients dans les meilleurs délais, malgré le risque de rupture d'approvisionnement qui pourraient engendrer de l'activité partielle.

L'entreprise est tellement en flux très tendu que dès le moindre pépin, ce sont les salariés qui doivent pallier à la mauvaise organisation de l'entreprise par des heures supplémentaires obligatoires. Rappelons que ces heures supplémentaires remplacent des embauches.

Quand une entreprise est obligée de faire des heures supplémentaires régulièrement pour produire, c'est qu'il n'y a pas assez de salariés pour faire le travail sur une durée du travail légale.

Vos élus Sud Solidaires ne manqueront pas de vous tenir informé des éventuelles répercussions sur nos sites de fabrication.

 

Problème d'approvisionnement de pièces

 

Les sites de productions rencontrent actuellement des problèmes d’approvisionnement de faisceaux pour le montage sur les châssis et cabines. Ce sont les faisceaux que nous fabriquions à Blainville avant qu’ils ne soient délocalisés chez PKC en Pologne pour gagner 150 Euros par faisceaux. En outre, le problème vient plus particulièrement de la coupe des fils est réalisé en Serbie avant d’être envoyé en Pologne pour créer les faisceaux.

 

Des informations au jour le jour.

La situation est très compliquée avec des informations sur les livraisons qui arrivent au jour le jour et même avec des modifications à la demi-journée. Les CSE sont convoqués chaque jour pour avoir la situation pour le lendemain. L’entreprise est à un point où ils ne savent même pas combien de pièces et quelles pièces arrivent dans les camions.

 

Accord sur l’activité partielle

Un accord sur l’activité partielle vient d’être signé une nouvelle fois jusqu’à décembre 2021. La direction a maintenu une rémunération à 92% pour les salariés Renault Trucks et aussi pour les intérimaires. Le risque d’activité partielle est réel, car il peut y avoir un manque de pièces à tout moment, que ce soit de faisceaux ou d’autres pièces.

 

Une situation tendue avec plusieurs fournisseurs.

Nous savons que la situation est très tendue à Blainville sur orne avec les fournisseurs PKC, Indo Shell, Solustil et Facil. Une surveillance renforcée est mise en place par les achats sur ces entreprises qui ont une fragilité et pourraient avoir des difficultés à nous fournir.

A Lyon, à l’usine moteur c’est des problèmes d’approvisionnement avec Reflex et Allen, Hydroscand et PKC. Cela a conduit à la suppression d’heures supplémentaires et des arrêts de production le vendredi 18 juin avec une perte de production de 90 moteurs.

 

La décentralisation en cause

Surtout, c’est bien la décentralisation des faisceaux qui étaient fabriquaient à Blainville sur Orne qui en est la cause racine. Quand c’était fabriqué à Blainville, il n’y avait aucun problème. Sud Solidaires avait prévenu la direction dès le début du projet de sous-traiter les faisceaux. Aujourd’hui, voilà où nous en sommes. PKC n’arrivent plus à nous fournir et selon M. Loyer, Volvo trucks est arrêté plusieurs jours pour la rupture d’approvisionnement des faisceaux.

 

Les salariés mis à contribution

C’est encore les salariés qui doivent pallier aux difficultés d’approvisionnement avec la flexibilité demandée par la direction. Le manque de moyens humains aux appros se fait sentir avec des salariés proche du burn-out.

Sur les lignes de fabrications, on demande aux salariés de réaliser des heures supplémentaires, alors que dans le même temps on les informe de risques de chômage partiel. Une incompréhension est née dans les secteurs de production et cela engendre du stress et on peut déjà faire le constat d’augmentation importante d’accidents de travail au montage, à Blainville sur Orne.

La direction a aussi fait le choix de continuer les augmentations de cadence malgré le risque de rupture d’approvisionnement. Selon M. Loyer, directeur de l’usine de Blainville, les clients attendent leur camion, donc même si nous devons chômer après avoir augmenté les cadences, le risque doit être pris pour les satisfaire.

 

Quelle contrepartie ?

La direction en demande toujours plus aux salariés, mais avec aucune contrepartie à ce jour. Rappelons-nous quand même des dernières négociations annuelles sur les salaires où il n’y a eu aucun budget AI et peu d’AGS.

Sud Solidaires a demandé au directeur de Blainville, M. Loyer, qu’il faudrait penser à récompenser les salariés autrement qu’avec un simple merci. C’est bien gentil de demander aux salariés de se plier en quatre pour l’entreprise en s’assoyant sur leurs conditions de travail, en leurs imposants des heures supplémentaires, etc… Ces mêmes salariés attendent une contrepartie à la hauteur de leurs efforts.

Les salariés Renault Trucks sont-ils éligibles à la prime Macron?

Beaucoup de salariés interrogent les élus Sud sur l’annonce du 1er ministre du 15 mars concernant une prime Macron (prime exceptionnelle pour le pouvoir d’achat). En effet, certains salariés Renault Trucks sont éligibles à la prime d’un maximum de 1000 Euros, mais pas encore celle d’un maximum de 2000 Euros.

Une prime Macron pouvant aller jusqu'à 1000 Euros

Il y a la première partie qui est la prime Macron d’un maximum de 1000 Euros, où la seule condition sera de ne pas dépasser un certain revenu. L’année dernière, c’était des revenus inférieurs à 3 fois le SMIC. Pour cette année, il n’y a pas encore de revenu minimum de décidé. En outre, on peut s’attendre à ce que tous les ouvriers y soient éligibles. Pour certains techniciens et cadres, il, y a de grandes chances que non.

Certains d’entre vous s’interrogeaient si cette prime Macron était pour tous les métiers. Jean Castex l’a confirmé:

« Si les "travailleurs de la deuxième ligne" (les salariés particulièrement exposés à la pandémie : commerce de détail, propreté, bâtiment, transport routier) devront bien entendu en être les bénéficiaires privilégiés, cette prime dite Macron sera pour autant ouverte à tous les salariés».
Jean Castex, premier ministre

Une prime Macron pouvant aller jusqu'à 2000 Euros

En ce qui concerne la deuxième partie qui est une prime Macron pouvant aller jusqu’à 2000 Euros, c’est pour les branches et les entreprises qui négocieront des éléments de revalorisation des métiers de travailleurs de deuxième ligne ou pour les entreprises qui ont mis en place un accord d’intéressement.

En ce qui concerne Renault Trucks, il n’y a pas encore d’accord d’intéressement de signé, mais c’est prévu cette année. La première réunion de négociation est prévue le 23 mars 2021.

Les élus Sud ont déjà interrogé la direction sur cette prime Macron lors d’une réunion en centrale et la seule réponse apportée a été de proposé de reporter les réunions de négociation de l’accord sur l’intéressement. On voit déjà la position de la direction sur le sujet.

Les élus Sud continueront à demander cette prime et pas seulement celle de 1000 Euros, mais bien celle pouvant aller jusqu’à 2000 Euros. Nous espérons que beaucoup de salariés nous soutiendront dans la démarche, car la direction ne lâchera pas de pognon sans la pression des salariés. C’est tous unis que nous devons réclamer cette prime Macron.

Infos du 25/03/21:

De l'activité partielle confirmé aujourd'hui pour Blainvile sur Orne et Bourg en Bresse. Pour Bourg en Bresse, c'est du 1 au 16 avril que la ligne sera en activité partielle.

Concernant Blainville sur Orne, l'activité partielle est prévu comme ceci:

Une coupure d’électricité au Texas :

         Après la tempête hivernale Uri, NXP semiconductor, situé à Austin au Texas, a été privé d’électricité pendant plusieurs jours et a provoqué l’arrêt de la production.

Il en découle un retard important qui s’ajoute aux retards qui sont déjà subis à la suite de l’incendie de l’usine Asahi Kazei Microsystem (AKM) le 20 octobre 2020.

Une menace supplémentaire qui pourrait provoquer du retard :

Les réserves d’eau sont au plus bas à Taïwan obligeant l’industrie des semi-conducteurs à s’approvisionner avec des camions-citernes.

Les semi-conducteurs, sont particulièrement gourmands en eau. L’eau sert notamment à polir les fines tranches de silicium qui forment la base des puces. Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), le numéro un mondial de la fonderie de puces, consomme à lui tout seul 156 000 tonnes d’eau par jour.

Si l’entreprise affirme recycler 86 % de l’eau consommée, il reste plus de 37 000 tonnes à trouver par jour. Au point que l’entreprise a fait appel à des transporteurs pour se faire livrer de l’eau par camion-citerne.

Un deuxième incendie qui ne va pas arranger les choses :

Un nouvel incendie a eu lieu le 19 mars dans l’entreprise Renesas Electronics au Japon. Cette entreprise fabrique aussi des puces électroniques pour l’automobile. Le dirigeant a annoncé que la production ne reprendrait pas avant un mois. Cet incident n'a pas encore était pris en compte et il pourrait donc y avoir des incidences supplémentaires pour l'entreprise.

 

Infos du 17 mars 2021

Bourg en Bresse va être arrêté jeudi 18 mars et travaillera surement vendredi 19 mars. Les boites de vitesses et moteurs arrivent par bateaux en Belgique. Le capitaine du navire a eu le COVID et les autorités Belge ont interdit le bateau d’accoster. Les pièces sont donc bloquées pour le moment et arriveront à Bourg-en-Bresse avec beaucoup de retard.

A Blainville sur Orne, une journée d’activité partielle ajouté le vendredi 19 mars pour les lignes HD Tôlerie + Mastic Peinture Poste B + Garnissage HD + Faisceaux HD.

Activité partielle du 2ème trimestre sera consulté le 29 mars.

Une tempête de neige a amené des problèmes sérieux chez le fournisseur NXP aux Etats-Unis qui nous livre les boitiers électroniques sur les chassis HD. Plusieurs semaines de production ont été perdu.

Le deuxième trimestre va être compliqué pouvant amener à chômer sur le HD chaque semaine d’avril. Ce sont des prévisions qui ne sont pas encore décidé. La direction attend de voir l'évolution.

 

 

 

La reprise d’activité et les hausses des commandes sont fortes. La chaîne d'approvisionnement est tendue dans de nombreux domaines et il y aura des perturbations de la production.

Actuellement, nous observons une pénurie globale des semi-conducteurs dans toutes les industries. Il y a aussi de fortes tensions sur d’autres secteurs comme l’acier et les capacités de transport. En conséquence, Renault Trucks va devoir adapter sa production.

Les équipes du Groupe Volvo se mobilisent pour minimiser le nombre de véhicules concernés. En outre, la pandémie actuelle de Covid-19 continue de créer de l'incertitude et peut encore entraîner des restrictions supplémentaires pour les communautés et les entreprises qui peuvent avoir un impact sur Renault Trucks, nos partenaires commerciaux et nos clients.

Un nouveau calendrier industriel est donc sortie sur le site de Blainville sur Orne. Attention, c’est un calendrier prévisionnel qui peut rester en l’état ou changer n’importe quand selon les arrivées de pièces. Ne prévoyez rien d’important sur ces dates d’activité partielle.

Mastic/peinture y compris Labo:  26/02 Activité partielle pour les équipes "A" et 11/03 Activité partielle pour les équipes "B"

 

 

 

 

Aujourd'hui avait lieu la réunion des négociations annuelles sur la rémunération et le partage de la valeur ajoutée chez Renault Trucks SAS pour l'année 2021.

 

AGS au 1er janvier 2021:

AR:  1%

ATAM: 1%

ATAM V3: 1%

Cadres: 1%

 

Primes conditions de travail: 1% au 1er janvier 2021

Prime transport: 1% au 1er janvier 2021

 

Participation aux bénéfices avec supplément de participation: 1200 Euros net (versé sur la paie de fin mai 2021)

 

 

Avis du CSEC sur la rupture conventionnelle collective chez Renault Trucks

Ce qui a amené à cette rupture conventionnelle collective (RCC), ce sont de nouvelles priorités stratégiques du groupe Volvo.

La trésorerie du groupe Volvo est conséquente et largement suffisante pour palier à ces nouvelles stratégies, sans avoir besoin d’avoir recours à ce type de réorganisation.

A côté de ça, le groupe Volvo prend le risque de retirer des ressources dans Renault Trucks SA, alors qu’il y en aura besoin pour développer les futurs camions.

Le groupe Volvo a choisi de regrouper en Suède les principales activités des recherches et développements, puis de laisser uniquement des petits projets en France pour continuer à percevoir les aides de l’état Français pour la recherche et développement.

Avec ces décisions, la confiance et l’engagement des salariés a été mis à mal. C’est avec une incompréhension des salariés sur cette réorganisation mise en place pour motif économique, alors que la trésorerie du groupe est très bonne.

Nous pouvons remarquer que nous sommes dans des cycles de réorganisation tous les 5/6 ans. Il semblerait que ce soit devenu une habitude pour le groupe Volvo et qu’on risque d’en revoir d’autres arriver dans les 5 ans à venir.

En conclusion, pour Sud Solidaires, le groupe Volvo a pris la décision de faire encore une fois une réorganisation sous couvert de carence financière. Chez Renault Trucks, le nouvel outil offert aux patrons par le gouvernement qui est la rupture conventionnelle collective a été choisi pour faire le ménage en démantelant des postes stratégiques tout en centralisant les activités les plus importantes en Suède et en Inde.

Le groupe Volvo semble avoir une volonté de dépouiller les activités stratégiques de Renault Trucks SAS pour les ramener dans leurs murs. Le choix de mettre ces activités en Suède ne peut être que purement politique, le coût étant plus élevé qu’en France.

Cette réorganisation va avoir plusieurs impacts qui pourraient engendrer des risques psychosociaux, comme par exemple :

Pour toutes ces raison Sud Solidaires a voté contre cette réorganisation et contre la rupture conventionnelle collective. Sud Solidaires l’a fait savoir à la direction en donnant son avis propre au syndicat Sud Solidaires avec sa déclaration et avec la déclaration commune des membres au CSEC.

 

Déclaration du syndicat Sud sur la restructuration

Motivation de l'avis des élus au CSEC de RT SAS sur le projet de restructuration 2020

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